La respiration, voilà une chose bien naturelle, on l’utilise et on n’y pense pas. Dans la maladie de Parkinson, la respiration devient tout, un mental, un outil, une fonction pensée, un outil de lutte de ‘première main’ contre différents événements et/ou symptômes de la maladie de Parkinson. Encore faut-il être conscient de ce que peut apporter la maîtrise de la respiration.
La respiration est le seul moyen d’influencer directement les processus de l’organisme qui normalement ne dépendent pas de notre volonté.
D’ordinaire, la plupart des gens utilise mal leur propre capacité respiratoire et respire toujours trop superficiellement. Et il en est encore plus critique pour les personnes atteintes de la maladie de Parkinson dont le problème se pose de jour comme de nuit.
La respiration est critique lorsque certains connaissent des épisodes d’apnée durant le sommeil et/ou d’hypopnée, ou que la posture tend à réduire le volume de la cage thoracique, par inclinaison du tronc et du penchement de la tête ou des épaules en avant, ou encore par la compression de l’abdomen, … Et à cela, il faut ajouter que la respiration de cette personne est souvent sous l’influence directe de facteurs psychologiques !
Que se passe-t-il quand on utilise mal sa respiration ? La respiration est superficielle, le renouvellement de la portion d’oxygène et l’élimination du CO2 dans le poumon ne sont pas assurés normalement. Il s’ensuit « l’effet domino », un dérèglement en chaine, une insuffisante oxygénation du sang et donc de tout l’organisme. Et cette respiration superficielle ralentit la circulation lymphatique et empêche l’élimination complète des toxines et scories d’origine extérieure. Le corps se trouve lentement intoxiqué et le système immunitaire perd de son efficacité.
Avant d'en venir même aux techniques de la bonne respiration, il nous faut revisiter l'idée même de la respiration, la respiration n'est pas qu'une pompe mécanique ! Il faut apprendre à respirer consciemment, c'est à dire à faire participer la pensée à la respiration. Et en adoptant cette posture mentale, vous verrez par vous-même, que la respiration c'est plus que la respiration, il y a une transcendance, une énergie du monde qui s'ouvre à vous ... Faites cette expérience de lier votre respiration à votre conscience comme dans une intime conversation...
Pratiquer la respiration profonde pour faire face aux angoisses, au stress, à l'anxiété liés au périodes off
La respiration profonde passe par trois phases indissociables qui doivent se faire harmonieusement l'une après l'autre, au rythme oscillatoire de l'inspiration vers l'expiration, de l'expiration vers l'inspiration, et ainsi de suite... la respiration complète se fait toujours par le nez.
Ces trois phases sont successivement :
- la respiration abdominale (respiration basse par le ventre)
- la respiration thoracique (respiration du milieu au niveau des côtes ou du thorax)
- la respiration claviculaire (respiration haute au niveau des clavicules)
Voici ce qu’il faut faire :
Une respiration correcte propulse l’oxygène dans le flux sanguin et aide à renforcer les muscles, les nerfs et le cerveau. Vous ne ressentirez pas du premier coup consciemment les changements qui sont en train de s'opérer dans votre corps mais il est certain que vous le ressentirez
Vous imaginez que vos poumons sont divisés en 3 sections : abdomen, thorax et clavicules. et vous allez remplir profondément les poumons d’un maximum d’air selon le processus suivant:
- respiration abdominale : vous apposez vos deux mains sur l’abdomen, puis vous cherchez à ressentir le gonflement de l'abdomen quand vous inspirez, répétez cette opération plusieurs fois, et une fois que vous aviez bien ressenti consciemment cette respiration abdominale, passez au point 2 - respiration thoracique :
- respiration thoracique : posez maintenant vos deux mains au niveau des côtes, restez-y un moment pour ressentir l’écartement des cotes à fur à mesure que le diaphragme descend ; et cherchez à bien ressentir la respiration au niveau des côtes pendant un moment :
- respiration claviculaire : puis vous posez vos doigts sur vos clavicules pour bien sentir que vos inspirations remplissent vos poumons jusqu'au plus haut du corps, c'est à dire jusqu’au niveau de vos clavicules, cette respiration est la plus forte des respirations
A cette respiration profonde, vous devez vivre consciemment et lentement cette respiration, pour que l'air ait le temps de descendre profondément dans les poumons, pour les remplir, les gonfler, les dilater, les garder en vous quelque secondes comme pour que toutes fibres de votre corps accèdent à cette "nourriture", et boire cet air comme un 'élixir' et puis la relâcher, la dernière bouffée d'air doit toujours apparaitre meilleure que la précédente et ainsi de suite... Pratiquez la respiration profonde comme un exercice mental et spirituel pour renouveler vos énergies intérieures.