Le Tai Chi est une discipline basée sur la réalisation d'un ensemble de mouvements lents et cordonnés avec la respiration. Le Tai Chi apporte que du bénéfice et il n’y a aucun effet secondaire ou indésirable.
la vidéo est sans son, les mouvements Tai Chi sont en temps réel
Voici les avantages que l’on acquiert, par une pratique continue :
- D’abord,
c’est gracieux et noble dans son gestuel ce qui renvoie à la personne une belle
image d'elle-même.
- Des
bienfaits relaxants. Les difficultés pour "se mettre en marche"
(akinésie) qui caractérisent la MP s'intensifient avec l'anxiété et bloquent
encore plus les mouvements du parkinsonien. En effectuant régulièrement les
exercices, il apprend à mieux réaliser les tâches utiles du quotidien, avec le
stress en moins.
- Les
mouvements du Tai Chi s'enchainent et sont coordonnés, ce qui permet de lutter
contre la détérioration des fonctions d'exécution (réaliser plusieurs tâches
successives). L'emploi de références spatiales comme l'imitation du maître ou
l'utilisation d'un miroir une fois les exercices assimilés, sont deux méthodes
très efficaces. Le Tai Chi constitue également une aide au niveau cognitif : la
représentation mentale des figures facilite l'apprentissage.
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- La position classique qui est utilisée comme base de
tous les mouvements est la suivante : bassin placé légèrement en avant, genoux
semi-pliés, bras le long du corps, épaules détendues et cou allongé. Cette
position est efficace pour lutter contre les positions qui tirent les épaules
vers l'avant et la flexion du tronc, conséquences de la maladie. Les mouvements
larges exécutés sans interruption limitent une rigidité généralisée, les
faiblesses musculaires et renforcent la musculature de la colonne vertébrale
évitant ainsi le dos voûté. Chez les parkinsoniens, le centre de gravité se
déplace progressivement et lorsqu'ils sont debout, ils ont tendance à prendre
appui sur les talons. En revanche, lorsqu'ils marchent, les parkinsoniens le
font sur la pointe des pieds à cause de la rétraction du biceps sural (à
l'arrière de la cuisse) qui empêche un appui complet de la plante des pieds,
rendant difficile l'arrêt.
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- Pendant la séance de Tai Chi, le parkinsonien
travaille sur le changement d'appui - à travers le transfert du poids - et
apprend à contrôler les changements de direction.
- Une atténuation de la plupart des effets des
symptomatologies relatives à la motricité.
- Une amélioration dans la marche en termes de fluidité.
- Une amélioration du contrôle de l’équilibre, donc
moins de chute.
- Une meilleure collaboration avec le centre de gravité
du corps dans la marche pour ne pas être subjugué par cette propension du corps
à se pencher au-devant lors des déplacements.
- Une bonne synchronisation entre la marche, la
respiration et l’ensemble des organes respiratoires, ainsi il n’y a plus de
tension au niveau de la cage thoracique, de la partie haute du diaphragme, ce
qui libère la glotte, donc la voix.
- Durant la pratique, il fait travailler la respiratoire
diaphragmatique qui stimule les abdominaux et redonne les bons réflexes de la
respiration.
- Le Tai Chi ne demande pas un effort physique
considérable car les mouvements sont délicats et lents. Ils peuvent ainsi être
adaptés à l'évolution de la maladie.
- On peut la pratiquer en tout lieu et à tout moment.