Contre la maladie de Parkinson, la solution unique et universelle n’existe pas, il n’existe que des solutions tenues ensemble, que vous devez trouver par vous-même, pour un temps donné et dans une situation donnée. La stratégie de combat est globale et toujours évolutive : elle exige tout à la fois, un mental, un style de vie, une vision de la vie, un traitement pharmacologique, voire biotechnologique !

SNM : troubles de l'odorat et du goût


Définition

L’odorat peuvent être altéré chez les personnes atteintes de la maladie de Parkinson. Le goût peut aussi être affecté puisque l’odorat est directement lié au goût.
Les changements du goût et de l’odorat passent souvent inaperçus puisqu’ils se produisent graduellement. Il se pourrait que l’on constate une diminution générale de l’odorat ou la difficulté à distinguer des odeurs différentes. Certaines personnes remarquent que leur nourriture devienne fade ou qu’elles ajoutent toujours du sel ou des épices. Ils arrivent que certaines personnes ne sentent pas des odeurs fortes que d’autres personnes autour d’eux peuvent sentir. Éprouver des difficultés à différencier ou à reconnaitre les odeurs peut donc constituer un signal précoce.  



Pourquoi cela se produit il ?

La perte de l’odorat fait partie du processus de la maladie de Parkinson – la dégénérescence affecte des régions qui sont responsables de la détection des odeurs. Les changements au niveau de l’odorat peuvent se produire plusieurs années avant l’apparition des changements moteurs.

La maladie de Parkinson entraîne des troubles de l’odorat (hyposmie ou anosmie) et parfois une altération du goût. Étant donné que ces changements se produisent graduellement, il est difficile pour le parkinsonien de les percevoir. L’hyposmie précède souvent l’apparition des symptômes moteurs de la maladie de Parkinson. Ces symptômes ne sont pas graves, mais ils peuvent dans certains cas provoquer une diminution de l’appétit.

Les troubles de l’odorat se produisent en raison de la dégénérescence du nucléus olfactif antérieur et du bulbe olfactif, qui se trouvent dans l’une des premières régions du cerveau qui se détériorent dans le cadre de la maladie de Parkinson. En outre, les capacités à sentir, qui renforcent l’olfaction, sont réduites chez les patients atteints de la maladie de Parkinson. Les troubles de l’odorat peuvent aussi être causés par le tabagisme, la rhinite, un traumatisme crânien, et d’autres maladies neurodégénératives.


Que faire et quels sont les traitements ?

Il n’existe pas de traitement pour corriger les changements du goût et de l’odorat. Généralement, ceci ne constitue pas un symptôme dangereux, mais ces changements peuvent entraîner une perte d’appétit. Ainsi, il est important de continuer de manger des repas équilibrés.

Il se peut que les parkinsonsiens ayant ce symptôme ne soient pas en mesure de sentir certaines odeurs dangereuses, assurez-vous que les détecteurs de fumée soient bien installés et qu’ils fonctionnent adéquatement.