Contre la maladie de Parkinson, la solution unique et universelle n’existe pas, il n’existe que des solutions tenues ensemble, que vous devez trouver par vous-même, pour un temps donné et dans une situation donnée. La stratégie de combat est globale et toujours évolutive : elle exige tout à la fois, un mental, un style de vie, une vision de la vie, un traitement pharmacologique, voire biotechnologique !

SNM : Transpiration ou Sudation Excecssive




Comment cela se manifeste-t-il ?

L’hyperhydrose ou la transpiration excessive

La maladie de Parkinson peut en effet perturber des glandes sébacées et sudoripares présentes au niveau de la peau.
La production excessive de sébum peut rendre la peau du visage très grasse et provoquer une transpiration accrue. Cependant, on peut observer aussi l’inverse soit une diminution de transpiration ou même une absence totale de transpiration. La transpiration est produite par les glandes sudoripares, sous l’impulsion du système nerveux ‘sympathique’. Elle résulte d’une augmentation de la température corporelle due à la chaleur, un effort physique, une fièvre ou une émotion comme le stress. 


Les glandes sudoripares, qui produisent la transpiration siègent surtout au niveau des mains, de la plante des pieds et sous les aisselles. C’est pourquoi on transpire plus au niveau de ces zones corporelles;  et dans la maladie de Parkinson,
elle touche le corps en entier : « sueurs profuses ». 

Dans de rares cas, L’hyperhydrose est liée à une maladie endocrinienne ou neurologique. La maladie de Parkinson provoque surtout la transpiration excessive durant la nuit en mode OFF ou en cas de dyskinésie. L’hyperhydrose survient donc habituellement au cours de périodes d’inefficacité (rigidité musculaire) ou pendant les périodes d’efficacité avec dyskinésies. La dysautonomie est associée à l’hypohydrose et à l’hyperhydrose.
La transpiration excessive peut être aussi un effet secondaire de la levodopa.


Il est important d’observer des mesures hygiéniques avant toute forme de traitement. Ce qui veut dire :
  • Se laver et changer de vêtements tous les jours
  • Trouver le bon rapport aération et température dans la maison, en diminuant le chauffage
  • Prendre régulièrement des douches tièdes
  • Utiliser un savon à pH neutre pour se laver, et toiletter plus particulièrement les zones corporelles à sudation intense : aisselles, pieds…
  • Porter des vêtements en coton et des chaussures, amples, aérés, et qui absorbent bien l’humidité
  • Épiler les aisselles : la sudation intense de cette zone concentre les bactéries sur les poils
  • Boire beaucoup (eau minérale) pour compenser la perte d’eau lors des transpirations
  • Ne pas faire d’effort et de sport en période de chaleur, et s’abriter à l’ombre
  • Boire de la tisane à base de sauge
  • Pratiquer périodiquement des jeunes de détoxification pour se débarrasser des toxines
  • Pratiquer des séances de relaxation pour apprendre à contrôler le stress ou toute émotion anxiogène qui provoque une transpiration intense

Traitements possibles :
  1. Ajustement de la posologie des médicaments dopaminergiques : La modification de l’horaire de la médication pour réduire les périodes d’inefficacité peut atténuer la transpiration excessive.
  2. L’injection de Botox aux aisselles, aux paumes, et à la plante des pieds peut être utilisée à l’occasion, mais cela est rarement nécessaire chez les parkisoniens.