Définition
Elle affecte particulièrement une zone du cerveau appelée substance noire ou locus niger située dans le tronc cérébral. La substance noire contient de la dopamine en grande quantité.
La dopamine est une molécule que l’on appelle neurotransmetteur car c’est elle qui permet de transmettre les messages entre les neurones, comme une liaison entre les neurones.
Lorsque une personne est atteinte par la maladie, les neurones de cette zone se désagrègent petit à petit. Il n’y a plus suffisamment de dopamine pour faire la liaison entre les neurones restant et le reste du tronc cérébral. Le noyau cérébral (striatum) ne reçoit alors plus les ordres de la substance noire et c’est ce qui entraîne la maladie de Parkinson.
En effet, c’est la dopamine qui sert en partie à contrôler les mouvements et le plaisir.
La maladie de Parkinson est une maladie dégénérative qui s’attaque au système nerveux central en provoquant la destruction des cellules produisant la dopamine.
Les traitements actuels permettent de contrôler les symptômes moteurs associés à la maladie, mais ils sont sans effet sur les autres symptômes et sur la progression de la dégénérescence. En d'autres termes, on ralentit, on apporte du confort, mais on ne guérit pas !
La maladie de Parkinson se manifeste spécifiquement par la dégénérescence progressive des neurones à dopamine dans la substance noire du cerveau. La disparition de ces cellules s'accompagne de perturbations des réseaux de neurones qui leurs sont associés dans différentes zones du cerveau : au niveau du striatum, du thalamus, du noyau sous thalamique…
une chronique annoncée lentement évolutive
La maladie de Parkinson est une maladie chronique, d’évolution lente et progressive, dont le début est insidieux. La pré-phase de la maladie, avant l’apparition des premiers symptômes, dure plusieurs années. Pendant cette période, le cerveau compense la baisse de dopamine par des processus de plasticité, permettant un fonctionnement cérébral normal. Les futurs parkinsoniens restent asymptomatiques jusqu’à ce que 50 à 70% des neurones à dopamine soient détruits et que le cerveau ne soit plus en mesure de compenser.
Le diagnostic de la maladie de Parkinson se fonde sur l’existence de trois principaux symptômes moteurs. Ils ne sont pas forcément tous présents en même temps et peuvent être d’intensité variable. Ils restent longtemps asymétriques, ne touchant qu’un côté du corps. Il s’agit de :
La maladie de Parkinson se manifeste également par des symptômes non moteurs, résultant probablement des répercussions de la maladie sur des structures cérébrales non dopaminergiques. Il peut s’agir de problèmes de sommeil, d’une perte d’odorat (anosmie), de troubles cognitifs, de troubles de l’équilibre, de douleurs, de constipation, de mictions urgentes, de dépression...
Il est possible que certains de ces symptômes apparaissent avant les symptômes moteurs et soient annonciateurs de ces derniers. C’est notamment le cas des troubles du comportement en sommeil paradoxal (mouvements brusques voire violents accompagnant les rêves) : des études suggèrent que les personnes touchées par ces troubles présentent un risque accru de développer la maladie de Parkinson.
Origines
La maladie de Parkinson naît de la combinaison de facteurs environnementaux et génétiques prédisposant : la rencontre de l'hérédité et l'environnement, l'interaction entre le génétique et l'environnement. Il existe aussi des formes 'autonomes' rares et héréditaires de la maladie,
Les recherches ont démontré qu’une personne qui a été exposée à de fortes doses de produits chimiques toxiques (p. ex. des pesticides) a plus de risques de contracter la maladie de Parkinson. Ainsi, si vous êtes un agriculteur ou avez utilisé de l’eau de puits contenant des traces de pesticides, alors vous êtes légèrement plus susceptible d’avoir la maladie de Parkinson. Si certains solvants industriels et toxines chimiques peuvent aussi jouer un rôle dans l’apparition de la maladie, la liste complète des toxines qui augmentent les risques d’avoir la maladie de Parkinson n’est pas connue. Liste non exhaustif des toxiques possibles :
La maladie de Parkinson est une maladie dégénérative qui s’attaque au système nerveux central en provoquant la destruction des cellules produisant la dopamine.
Les traitements actuels permettent de contrôler les symptômes moteurs associés à la maladie, mais ils sont sans effet sur les autres symptômes et sur la progression de la dégénérescence. En d'autres termes, on ralentit, on apporte du confort, mais on ne guérit pas !
La maladie de Parkinson se manifeste spécifiquement par la dégénérescence progressive des neurones à dopamine dans la substance noire du cerveau. La disparition de ces cellules s'accompagne de perturbations des réseaux de neurones qui leurs sont associés dans différentes zones du cerveau : au niveau du striatum, du thalamus, du noyau sous thalamique…
une chronique annoncée lentement évolutive
La maladie de Parkinson est une maladie chronique, d’évolution lente et progressive, dont le début est insidieux. La pré-phase de la maladie, avant l’apparition des premiers symptômes, dure plusieurs années. Pendant cette période, le cerveau compense la baisse de dopamine par des processus de plasticité, permettant un fonctionnement cérébral normal. Les futurs parkinsoniens restent asymptomatiques jusqu’à ce que 50 à 70% des neurones à dopamine soient détruits et que le cerveau ne soit plus en mesure de compenser.
Une triade de symptômes moteurs
Le diagnostic de la maladie de Parkinson se fonde sur l’existence de trois principaux symptômes moteurs. Ils ne sont pas forcément tous présents en même temps et peuvent être d’intensité variable. Ils restent longtemps asymétriques, ne touchant qu’un côté du corps. Il s’agit de :
- L’akinésie, une lenteur dans la mise en œuvre et la coordination des mouvements. Elle interfère avec toutes les activités de la vie courante, y compris la marche.
- L’hypertonie, une rigidité excessive des muscles. Elle peut toucher tous les muscles du corps, y compris le rachis. Elle provoque notamment une posture penchée vers l’avant.
- Les tremblements, survenant au repos, affectant surtout les mains et les bras. Ils peuvent être intermittents et ne sont pas systématiques, épargnant environ 30% des patients.
Des symptômes non moteurs
La maladie de Parkinson se manifeste également par des symptômes non moteurs, résultant probablement des répercussions de la maladie sur des structures cérébrales non dopaminergiques. Il peut s’agir de problèmes de sommeil, d’une perte d’odorat (anosmie), de troubles cognitifs, de troubles de l’équilibre, de douleurs, de constipation, de mictions urgentes, de dépression...
Il est possible que certains de ces symptômes apparaissent avant les symptômes moteurs et soient annonciateurs de ces derniers. C’est notamment le cas des troubles du comportement en sommeil paradoxal (mouvements brusques voire violents accompagnant les rêves) : des études suggèrent que les personnes touchées par ces troubles présentent un risque accru de développer la maladie de Parkinson.
La maladie de Parkinson naît de la combinaison de facteurs environnementaux et génétiques prédisposant : la rencontre de l'hérédité et l'environnement, l'interaction entre le génétique et l'environnement. Il existe aussi des formes 'autonomes' rares et héréditaires de la maladie,
- Causes génétiques
- Causes environnementales
Les recherches ont démontré qu’une personne qui a été exposée à de fortes doses de produits chimiques toxiques (p. ex. des pesticides) a plus de risques de contracter la maladie de Parkinson. Ainsi, si vous êtes un agriculteur ou avez utilisé de l’eau de puits contenant des traces de pesticides, alors vous êtes légèrement plus susceptible d’avoir la maladie de Parkinson. Si certains solvants industriels et toxines chimiques peuvent aussi jouer un rôle dans l’apparition de la maladie, la liste complète des toxines qui augmentent les risques d’avoir la maladie de Parkinson n’est pas connue. Liste non exhaustif des toxiques possibles :
- les intoxications par certaines substances telles que l'héroïne frelatée.
- Une intoxication par l'oxyde de carbone
- Le mode de vie
Des études prétendent que certains facteurs peuvent éventuellement augmenter vos risques de contracter la maladie. Cependant, davantage de recherches sont nécessaires pour mieux les comprendre et avoir plus de certitude. Ces facteurs de risque possibles constituent des pistes de recherche intéressantes. Pour la plupart des personnes, la cause de la maladie n’est pas uniquement génétique ou environnementale.