La sialorrhée ou l’écoulement involontaire de la salive
La maladie de parkinson est une des principales causes de sialorrhée. L’écoulement de salive se produit lorsqu’il y a une accumulation de salive qui entraîne une fuite de salive le long de la bouche. Ce symptôme est sévère, la personne ayant ce problème doit continuellement s’essuyer la bouche et le menton.
Au départ, ce phénomène apparait la nuit durant le sommeil, et puis avec le temps il surgit durant les repas et à toute heure de la journée.
En plus d’occasionner une incapacité sociale, ce symptôme entraîne de graves complications pouvant comprendre l’étouffement avec la salive et la pneumonie par aspiration ou aspiration pulmonaire.
Pourquoi cela se produit -il ?
La plupart des personnes atteints de la maladie de Parkinson présente ce symptôme d’écoulement de salive.
La sialorrhée est liée à un dysfonctionnement de la déglutition réflexe : la personne s’avère incapable d’avaler sa salive assez rapidement. C’est la désynchronisation entre les mouvements de la bouche qui se ralentissent et du réflexe de déglutition. De ce fait, il ne s’agit pas d’une surproduction de salive, l’écoulement de la salive correspond à l’épanchement de la quantité de salive qui n’a pas été évacué à temps selon le processus naturel du réflexe déglutition.
Il s’agit donc principalement d’une manifestation de l’akinésie liée à la maladie de Parkinson.
Que faire ?
Mâcher de la gomme et sucer des bonbons durs peuvent aider (préférer des sucreries Bio plutôt les sucreries industrielles). Avoir quelque chose dans la bouche envoie un rappel inconscient qu’il faut avaler et donc, diminue l’écoulement de salive. Bien que l’écoulement de salive constitue généralement un irritant plutôt qu’un symptôme dangereux, il peut occasionnellement arriver que vous vous étouffiez avec votre salive. Si cela se produit, parlez-en à votre médecin.
Quels sont les traitements ?
Quels sont les traitements ?
Les médicaments pour traiter les symptômes moteurs de la maladie de Parkinson préviennent ou diminuent souvent l’écoulement de la salive. Ils fonctionnent en améliorant les mouvements de la bouche et le réflexe de déglutition.
Si l’écoulement de salive reste un problème, votre médecin pourrait vous recommander de prendre de l’atropine. Une seule goutte sous la langue diminue la production de salive. Les gens qui souffrent de problèmes de mémoire ou d’hallucinations doivent utiliser l’atropine avec prudence. Parfois, ce médicament aggrave ces symptômes.
Votre médecin pourrait aussi vous suggérer des injections de toxine botulinique (Botox) dans les glandes qui produisent la salive. La toxine botulinique réduit la quantité de salive produite.
Pharmacologies possibles
Pas d’auto-médication, consulter votre médécin et suivre ses prescriptions. les doses ci-après sont données à titre d'information.
1. Anticholinergiques :
2. Injections de toxine botulinique : La toxine botulinique bloque l’activité parasympathique cholinergique et l’activité sympathique post-ganglionnaire des glandes salivaires, ce qui réduit la production de salive. Les glandes parotides et/ou les glandes sous-maxillaires peuvent être ciblées. La glande parotide est la plus facile à localiser, mais il faut faire preuve de prudence pour éviter le nerf facial. Souvent, on commence par administrer les injections uniquement à la glande parotide (habituellement de 30 à 50 unités de toxine botulinique A à chaque glande), et ensuite à la glande sous-maxillaire (souvent en ayant recours au guidage par échographie) dans les cas de résistance.
3. Traitement dopaminergique : Étant donné que l’écoulement de salive est dû à une diminution des mouvements de la bouche, ce traitement peut apporter une amélioration.
- Atropine : une à deux gouttes de solution d’atropine (anticholinergique) à 1 % administrées une fois par jour sous la langue pour réduire la production de salive.
- Glycopyrrolate : Deux à trois doses (total de 1 mg à 2 mg/jour). Les effets secondaires possibles sont similaires à ceux liés à la prise de tout agent anticholinergique, à savoir : sécheresse buccale, vision trouble, constipation, rétention urinaire, et aggravation des problèmes d’hallucinations et de mémoire. Toutefois, ces effets secondaires se produisent rarement aux doses mentionnées ci-dessus. Les anticholinergiques doivent être administrés avec une prudence particulière chez les parkinsoniens atteints de démence.
2. Injections de toxine botulinique : La toxine botulinique bloque l’activité parasympathique cholinergique et l’activité sympathique post-ganglionnaire des glandes salivaires, ce qui réduit la production de salive. Les glandes parotides et/ou les glandes sous-maxillaires peuvent être ciblées. La glande parotide est la plus facile à localiser, mais il faut faire preuve de prudence pour éviter le nerf facial. Souvent, on commence par administrer les injections uniquement à la glande parotide (habituellement de 30 à 50 unités de toxine botulinique A à chaque glande), et ensuite à la glande sous-maxillaire (souvent en ayant recours au guidage par échographie) dans les cas de résistance.
3. Traitement dopaminergique : Étant donné que l’écoulement de salive est dû à une diminution des mouvements de la bouche, ce traitement peut apporter une amélioration.