En parallèle des symptômes physiques de la maladie de Parkinson, d'autres troubles peuvent
apparaître.
Les principaux seront :
- les douleurs musculaires ;
- les paresthésies (fourmillements) ;
- la dysarthrie (trouble de l'articulation de la parole avec une voix chevrotante et monocorde) ;
- l'absence d'expression faciale ;
- la constipation (troubles digestifs) ;
- l'incontinence, le besoin impérieux d'uriner (troubles vésicaux-sphinctériens) ;
- l'hypersudation (production trop importante de sueur) ;
- l'hypersalivation : la personne bave (les formes sévères sont traitées par infiltrations de toxine botulique dans les glandes salivaires) car la déglutition a du mal à s'effectuer ;
- l'apparition de pellicules et d'une peau grasse ;
- les troubles respiratoires ;
- l'hypotension orthostatique (chute de tension lorsqu'on se lève, ce qui entraîne un vertige et une perte d'équilibre) ;
- les symptômes psycho-émotionnels :
- anxiété,
- déprime (chez 50 % des malades),
- irritabilité,
- manies ;
- les troubles du sommeil ;
- les troubles de la vigilance ;
- les pertes de mémoire (plus tardives, elles concernent 20 à 30 % des patients âgés).
On parle aussi de « personnalité parkinsonienne ».
- Ainsi, les personnes ayant tendance à être « psychorigides », perfectionnistes ou avec un souci de contrôle excessif, seraient plus souvent sujettes à la maladie de Parkinson que les autres.
- Selon d'autres auteurs les personnes ordonnées, timides mais ambitieuses pourraient également être davantage touchées.
- Il s'agit le plus souvent de personnes introverties.
Ces conceptions sont intéressantes dans la mesure où elles prennent en compte l'aspect psycho-émotionnel de chaque individu.