Contre la maladie de Parkinson, la solution unique et universelle n’existe pas, il n’existe que des solutions tenues ensemble, que vous devez trouver par vous-même, pour un temps donné et dans une situation donnée. La stratégie de combat est globale et toujours évolutive : elle exige tout à la fois, un mental, un style de vie, une vision de la vie, un traitement pharmacologique, voire biotechnologique !

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Manuel Pratique 
pour les Personnes Atteintes 
de la Maladie de Parkinson
 et leur Entourage

- site de solidarité et de partage -

Bien étrange est la force de l'esprit sur le corps, et bien étrange aussi comme une grande peur peut triompher d'une autre : lorsque j'entendis ces voix, ma crainte de tomber s'évanouit dans l'instant, et je pus ouvrir les yeux sans trace de vertige.
- John Meade Falkner -


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 auteur de ce site :

La Parkinson et Moi…. Nous sommes deux combattants partageant le même espace clos, habitant la même pièce sans porte. Nous allons livrer combat, un très long combat. Elle est mon ennemi intime. Elle ne me détruit pas d’une mort violente, elle m’oblige à une partie d’échecs où les règles sont mouvantes, où les cases  de l’échiquier se désagrègent à chaque coup joué, comprimant un peu plus l’espace–temps. Elle veut une dissolution lente, une déconstruction pièce par pièce de ce qui fait moi. Moi être humain ! Telle est la règle : l’issu du combat est connu d’avance ! Elle a toutes les armes et le choix des armes, mais j’ai une arme de lumière qu’elle n’a pas : la pleine conscience de vie ! A chaque coup que je reçois et qui me mutile un peu plus, à chaque coup qui devrait être le coup fatal, celui qui devrait me terrasser et me mettre à genou pour de bon, j’apprends la vie, j’apprends ce qui est essentiel, j’apprends le lâcher-prise et la valeur du temps qui passe, j’apprends l’émerveillement du bonheur partagé, j’apprends qui je suis, j’apprends la plénitude du vide et du rien, j’apprends le sublime de la paix intérieure, j’apprends la détermination, j’apprends le pardon et à demander pardon, j’apprends à déserter l’égoïsme et les illusions pour garder mes rêves, j’apprends à aimer sans contrepartie… Au cœur de la souffrance hurlante, dans le brouillard de la terreur, dans la nuit sans fin de la désespérance, je reçois la leçon du Bien, du Bon et du Beau. Oui la maladie de Parkinson est mon ennemi intime, mais elle est aussi mon maître!